​​La Ville d’Alfortville s’est lancée en 2012 dans une démarche innovante d’amélioration de la qualité de service public. Prenant appui sur une méthode qui a fait ses preuves dans de grandes administrations, le CAF, et sur la base d’une concertation de l’ensemble de ses cadres, cet exercice d’auto-évaluation, clôturé avec succès fin 2013, sera réitéré en 2015/2016…

« Cette démarche a apporté une réelle plus-value au sein de notre administration. La mise en oeuvre des préconisations arbitrées a ainsi permis d’engager collectivement un chantier sur la question de l’efficience. L’analyse et la gestion des projets relatifs à l’action publique sont menées désormais conjointement avec une analyse des missions de gestion », commente Jean-Roch Sauvé, Directeur général des services. La contrainte financière est forte pour les collectivités territoriales qui doivent faire face à des investissements à la hauteur des enjeux. En 2012, les collectivités territoriales ont assumé 24,5 % du financement de l’éducation(1).

L’exigence citoyenne toujours plus forte

La contrainte de rendre le service public au juste niveau de qualité et de coût est désormais structurelle et va être de plus en plus prégnante : les collectivités sont durablement dans une logique de résultats. A la veille de la rentrée scolaire 2013, 25 % des Français déclaraient que l’école et l’éducation étaient le sujet le plus important en France, après l’emploi(2). Dans le même temps, le dossier « des dépenses publiques de la municipalité » est jugé comme prioritaire pour 85 % des Français(3). A l’évidence, l’administration doit enclencher des réformes durables dans sa façon de mettre en oeuvre l’action publique, pour répondre à ces enjeux.