​Comment améliorer la qualité des repas proposés dans les cantines scolaires ? Plutôt que d’imposer à son prestataire un cahier des charges tout aussi strict qu’invérifiable, la ville de Saumur a préféré miser sur les produits bio ou labellisés et surtout sur l’approvisionnement en circuits courts. Ce type de relations avec les fournisseurs implique un seul intermédiaire et des producteurs se situant dans un rayon de 100 km autour de Saumur ou de la cuisine centrale, basée, elle, à Blois.

L’objectif avait été fixé à 40 % de produits locaux, il a été largement dépassé. En 2011, alors que le marché de la restauration scolaire de Saumur arrive à échéance, la municipalité décide d’introduire des clauses plus qualitatives concernant les repas servis dans les cantines des 14 sur 15 écoles publiques de la ville – l’une étant gérée directement par les parents d’élèves – et des accueils de loisir. Parmi les critères de notation des offres sont notamment examinés la part des produits frais, des produits labellisés, bio ou issus de l’agriculture raisonnée et des produits issus de circuits courts. Lors de ce premier appel d’offres, l’ancien prestataire demeure la société la mieux disante, notamment grâce aux prix pratiqués et à la qualité globale de sa prestation. Lors du renouvellement du marché un an plus tard, le périmètre est élargi à un groupement de commandes, constitué entre temps autour de Saumur et de son CCAS.