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Éclairer mieux avec moins d’énergie

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Économie / 01 juin 2014 / ID Magazine #7

Éclairer mieux avec moins d’énergie

​Conformément au Schéma Directeur d’Aménagement Lumière (SDAL)1, et depuis le début de la saison touristique, Honfleur module désormais son éclairage public, en fonction des saisons, des besoins et des événements, l’adaptant au rythme de la vie sociale, déclenchant indépendamment les illuminations festives à distance, pilotant les éclairages dynamiques et gérant en temps réel son réseau au point lumineux ou par groupe.

Devant un double enjeu d’optimisation de ses finances publiques et de respect des contraintes réglementaires en matière de préservation de l’environnement (art. 173 de la loi dite «Grenelle 2» du 12/07/2010), Honfleur a, non seulement, souhaité réaliser des économies d’énergie, mais parallèlement, et face à l’émergence de nouvelles attentes citoyennes, a décidé de déployer des solutions concrètes, pour améliorer la qualité de service, la sécurité et le bien-être de ses populations. « Dans cette configuration, Honfleur devait investir dans des technologies intelligentes capables de faire baisser la consommation d’électricité, tout en répondant à des critères socio-culturels. Eu égard l’émergence de nouvelles attentes citoyennes, notre objectif visait, par conséquent, à améliorer la qualité de service, la sécurité et le bien-être des populations, qu’il s’agisse des Honfleurais, des plaisanciers ou des touristes », commente Patrick Bronnec. Améliorer la qualité de vie dans la ville, tout en réduisant les dépenses, c’est :

- révéler tout le potentiel du réseau d’éclairage public en place

- réaliser des économies sur l’éclairage public par l’amélioration de la performance énergétique

- contrôler en temps réel le fonctionnement des services publics

- développer l’attractivité de la ville par des services innovants. 

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Éclairer mieux avec moins d’énergie

 Soucieuse de procurer toujours plus de qualité de vie, de confort et de convivialité à ses habitants, en créant des ambiances lumineuses judicieusement réparties dans l’espace et le temps, autour d’un mobilier urbain utile, opportun et bien inséré dans son patrimoine historique, notre ville écoresponsable se dote ainsi de nouvelles fonctionnalités urbaines pour réduire les coûts, préserver l’environnement et accroître son attractivité, tout en tirant parti de ses réseaux d’éclairage existants », observe Patrick Bronnec, poursuivant, « nous avons un contrat de maintenance avec Bouygues Télécom d’une durée de 15 ans, depuis janvier 2009. L’objectif était de mieux gérer l’éclairage public, afin d’abaisser la consommation énergétique. En mars 2013, sur le Vieux Bassin (1 ha), point de concentration des touristes et sur le port de plaisance (une centaine d’anneaux), Bouygues a présenté son dispositif Citybox®. Alors que nous étions sur le point de conclure la nouvelle délégation de service public pour l’exploitation du port et que les plaisanciers demandaient davantage de liaisons internet wifi, ce nouvel équipement permettait à terme de disposer de bornes wifi et d’une sonorisation autour du Bassin pour les animations. En mars 2014, nous avons signé un avenant à notre contrat, intégrant cette innovation à l’éclairage public et déployant 350 Citybox®, d’ici à 2016 ».

Avec la Citybox®, Honfleur éclaire mieux avec moins d’énergie ! 

S’appuyant sur des interventions de Bouygues Energies & Services, planifiées et optimisées, grâce à la supervision du réseau d’éclairage, Honfleur est dorénavant résolument engagée dans le développement durable et réalise aujourd’hui des économies significatives sur sa facture d’électricité, tout en accroissant son bilan carbone, sans jamais nuire au confort visuel de ses citoyens. Beaucoup plus discret, l’ensemble du dispositif s’adapte bien aux caractéristiques du patrimoine historique de la Ville. La juste lumière est ainsi apportée là où il le faut, quand il le faut, au meilleur coût et dans le respect de l’environnement, avec à la clé une réduction de la consommation électrique et le déploiement d’un réseau numérique haut débit, permettant la connexion à une multitude de nouveaux services urbains sur mesure, selon les attentes. Le réseau d’éclairage transforme ainsi Honfleur en ville intelligente et sécurisée :

- plus fluide, avec des solutions techniques déployées sur les candélabres pour faciliter, notamment, la gestion du trafic routier et l’encombrement des places de stationnement.

- plus verte, avec une télégestion au point lumineux réduisant les consommations énergétiques et l’empreinte écologique de l’éclairage public.

- plus sûre, pour des interventions facilitées et assurant une meilleure sécurité des citoyens.

- valorisée, plus vivante et attractive, avec des systèmes de sonorisation et d’illuminations fixés aux candélabres, dans les zones de vie et d’animations. 

- plus communicante, les services wifi urbains apportant un accès à l’information, partout et pour tous. 


Des connexions électriques et internet dans les candélabres 

Quand éclairer ? De manière continue ? Dès la tombée du jour ou seulement à certaines périodes de la nuit et/ou de l’année ? Comment réaliser des économies sur le réseau d’éclairage public, tout en offrant un cadre de vie toujours plus agréable et plus attractif ? A la recherche d’une réponse optimale, Honfleur a conscience de la valeur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), pour développer de manière efficace et durable des services pour les citoyens, visiteurs et entreprises dans tous les domaines et métiers du territoire. À l’instar des réseaux d’énergie, elle choisit aujourd’hui de déployer les technologies de l’information et de la communication au mobilier urbain et à l’éclairage public pour les rendre intelligents. « C’est dans cet esprit qu’à l’initiative de Michel Lamarre, maire d’Honfleur, avec Philippe Leprou, adjoint aux travaux et Vincent Tondeur, directeur des services techniques, des connexions électriques et internet dans les candélabres sont aujourd’hui prêtes à accueillir les futurs projets d’aménagement numérique de la ville », explique le DGS d’Honfleur. 

Daniel Simon

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