​Tous les échelons de collectivités territoriales peuvent prendre des initiatives en matière de tourisme, ce dernier étant une industrie clé pour l’économie et l’emploi en France qui demeure la première destination mondiale, avec plus de 82 millions de touristes étrangers (chiffres 2007). Le tourisme représente ainsi 6,3 % du PIB, soit presqu’autant que le secteur automobile.

C’est dire si l’Etat, les Régions, les Départements et les Communes peuvent jouer de leurs compétences dans ce domaine, les exerçant chacun bien souvent en coopération et de façon coordonnée, conformément, d’ailleurs, à l’article L. 111-1 du Code du tourisme. A en juger l’étude réalisée par Ceetiz(1) et en fonction du type de tourisme développé, qu’il soit culturel, d’affaires ou social, les efforts réalisés conjointement par la Région Ile-de-France, les Départements de Paris, Hautsde- Seine (27 communes), Seine-Saint-Denis (24 communes) et Val-de-Marne (29 communes), la Communauté d’agglomération Grand-Paris- Seine-Ouest (7 communes) et la Ville de Paris, sont particulièrement à la hauteur, à en juger la bonne place touristique de la capitale. Les activités touristiques, leur diversité, leur intérêt, leur prix, sont une des composantes majeures de la satisfaction d’un touriste, lors de ses déplacements. Celles-ci participent grandement à l’image de la destination touristique et à la perception qualitative du séjour sur place, et ce bien au-delà de l’hébergement et du transport. Au cours de leur voyage, les touristes visitent des monuments et des musées, fréquentent des parcs d’attractions, découvrent la ville de façon ludique ou culturelle, par des moyens de transport appropriés (en vélo, en bus, en Segway…) ou s’initient à des activités insolites.