​Au coeur du 13e arrondissement, place Paul Verlaine, s’élève l’une des plus anciennes piscines de la Capitale, dont la réhabilitation a nécessité une importante maîtrise de la technique empreinte d’une grande rigueur, un sens pointu de l’esthétisme, un goût affirmé pour les matériaux, les couleurs, les lumières, tout cela dans le respect d’une architecture patrimoniale… 

Emblème de l’Art nouveau à Paris, ce monument méritait bien l’expertise de l’agence TNA Architectes et de tous ceux qui ont participé à ce merveilleux renouveau. Pour Christophe Rosa, Chef de service de la Section Locale d’Architecture du 13e arrondissement, maître d’ouvrage de la Ville de Paris, il s’agissait de sa première opération concernant une piscine et, comme il le précise « l’équipe TNA m’a très vite permis de me sentir en confiance. J’ai rapidement perçu son expérience en la matière, ce qui a induit une véritable collaboration et surtout des échanges fructueux, lorsque nous avons été confrontés à des situations techniques compliquées. Chacun a pu apporter sa pierre à l’édifice ! ».

Une vague d’enjeux techniques à braver

Lancé en 2013, le chantier de renaissance de la piscine de la Butte aux Cailles s’est révélé très complexe, au vu des enjeux techniques nécessitant des ressources ingénieuses et d’un cahier des charges lié aux monuments historiques très contraignant. Parmi les enjeux majeurs de cette réhabilitation :

• Nombreuses dégradations présentes au sein de la halle de bassin : éclatements de béton sur les faces externes, sondages révélant des aciers détériorés, forêt de poteaux très endommagée sur laquelle reposait le bassin… L’hypothèse de tout détruire et reconstruire, fut abordée, puis très vite abandonnée, en raison de la contrainte de délai. Une opération de renforcement de béton (réparation, ajout d’armatures, utilisation de résines, traitement, reprise et ré-enrobage de certains aciers,...) a été mise en place pour conserver l’âme du bâtiment.