​​Arc en Ciel poursuit activement son développement et devient le 3ème réseau de transport interurbain de voyageurs en France.

Lille, Douai, Dunkerque, Valenciennes, le Département du Nord comprend d’importants centres urbains et plus de 300 communes. Un territoire désormais bien desservi par un réseau de transport dont le nom s’inspire peut-être du climat local : Arc en Ciel. Créé en 2010 et constitué de 47 sociétés, ce Groupement Momentané d’Entreprises (GME) est aujourd’hui le 3ème réseau de transport interurbain en France. Divisé en 4 périmètres distincts, il permet aux usagers de se déplacer du nord au sud et de l’est à l’ouest du département. « Le point fort d’Arc en Ciel est son maillage sur l’ensemble du territoire, la fréquence des passages d’autocars, la cohérence au niveau des dessertes périurbaines et la pertinence des liaisons avec les modes lourds de type T.E.R », avance Yvan Rensy, son responsable marketing et commercial. Une efficacité obtenue grâce à une politique constante de modernisation.

Densification de l’offre et découpage révisé

Dès les années 2 000, une délégation de service public est constituée, elle comprend alors 7 périmètres, mais ce découpage s’avère obsolète plus de dix ans après, suite à l’évolution des bassins de vie. « Beaucoup de gens se sont éloignés des centres-villes. Du coup, les secteurs péri-urbains ont explosé. Face à la demande, il nous a fallu densifier notre offre et revoir notre découpage », précise Yvan Rensy. Aux abords de Lille et de Dunkerque, des lignes de métro et de tramway ont vu le jour ces dernières années contraignant également le réseau d’autocars à modifier ses correspondances. « Nous avons ajusté au mieux nos horaires et notre offre en concertation avec l’autorité urbaine ».