​​Nice est la première collectivité, aux côtés du géant mondial Cisco, à s’être emparée du numérique pour améliorer le service aux citoyens et développer l’efficience et l’attractivité territoriale ! Lorsque le numérique s’inscrit dans la politique d’aménagement du territoire…

Alors que les centres de contact gèrent des milliers d’interactions par jour, une grande partie de l’intelligence susceptible d’en être tirée et valorisée ne l’est jamais, soit parce qu’il est trop coûteux de capturer les flux de conversation, soit parce qu’il est trop difficile de transformer cette richesse d’informations en un atout opérationnel. Cisco et la Ville de Nice proposent de résoudre cette problématique par une solution commune et intégrée, offrant une vue complète sur les données et les interactions avec les clients. Cette démarche repose sur la capture de l’ensemble des interactions et le déploiement des solutions innovantes de gestion de la qualité des échanges, de la performance interne et d’analyse des interactions et des tendances dans le service client.

C’est dans cet esprit que depuis le 26 juin dernier, le boulevard Victor-Hugo, lieu emblématique niçois, parallèle à la Promenade des Anglais, est devenu la première artère au monde connectée à Internet et, de surcroît, pouvant conjuguer quotidiennement son présent au futur. Concrètement, à travers ce projet de laboratoire à ciel ouvert de l’Internet des objets, deux cents capteurs de stationnement, luminosité, trafic, qualité de l’air, bruit, humidité, température et taux d’occupation de déchets ont ainsi été installés sur le haut des lampadaires, dans la chaussée, sur les containers, de façon à permettre la collecte en temps réel des données sur la circulation, l’éclairage public, les commerces, la propreté, la qualité environnementale, la vie quotidienne, dans cette perspective avouée d’imaginer ensemble les nouveaux ou futurs services aux citoyens.