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Pour voir la vie en rose, il faut choisir le vert

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Environnement / 01 mars 2014 / ID Magazine #4

Pour voir la vie en rose, il faut choisir le vert

​Quelles sont aujourd’hui les véritables « éco-cités » ? C’est à cette question que répondent les entreprises du paysage, après avoir réalisé le Palmarès des villes les plus vertes, auprès des 50 plus grandes villes de France. Mise en avant du patrimoine végétal urbain, fort taux d’investissement, existence d’un plan « biodiversité », le top 10 des villes les plus vertueuses en matière de vert – Angers, Nantes et Limoges en tête – démontre que pour voir la vie en rose, il faut choisir le vert !

Le végétal est, semble-t-il, une priorité inégalement partagée par les 50 plus grandes villes de France… Ce Palmarès s’applique à identifier la réelle végétalisation des villes. La place accordée aux aménagements paysagers n’est pas seulement un enjeu environnemental. Sur le plan économique, le secteur représente près de 200 000 actifs et les bénéfices des espaces paysagers en matière de lien social et de santé publique sont aujourd’hui incontestables. Si certaines villes ont résolument amorcé le virage « végétal », des efforts restent à fournir partout dans l’hexagone. Sur l’ensemble des critères observés, les villes se situant au nord d’un axe Bordeaux-Lyon sont les plus engagées, qu’il s’agisse de développer le patrimoine vert urbain, de biodiversité ou de valorisation. La région Pays de la Loire décroche la palme, s’arrogeant les 2 premières villes du classement : Angers et Nantes. A quelques rares exceptions, l’investissement dédié à la création de nouveaux parcs et jardins reste faible en comparaison d’autres projets d’investissement : il représente en moyenne 1,2 % du budget des 50 plus grandes villes de France, avec une fourchette allant de 0,1 % à 5 % (Angers). Néanmoins, l’accès des urbains au végétal est en progression. Les Français disposent en moyenne de 31 m² d’espaces verts (jusqu’à 200 m² à Besançon !), et les municipalités dépensent chaque année près de 50 € par habitant pour l’entretien et la création.

Le « patrimoine vert » ne se limite plus aux parcs et jardins : la nature sous toutes ses formes s’invite au coeur de la cité (arbres classés, toitures végétales, trames vertes…). Même les villes de grande taille accordent une place privilégiée au vert, qui s’étend à travers éco-quartiers, zones humides et ceintures vertes. Le végétal est devenu un véritable axe stratégique de dynamisme et de promotion pour certaines villes, qui n’hésitent pas à organiser des festivals (Fête du Printemps…), des visites guidées et multiplient les participations aux concours et manifestations nationales.

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