​Après consultation de ses fournisseurs, afin de renouveler l’appel d’offres relatif à l’enlèvement des déchets, le centre hospitalier Robert Bisson de Lisieux, a décidé de travailler sur l’amplification de filières de recyclages en place* et de réfléchir à l’instauration de nouvelles filières, parmi lesquelles la récupération des biodéchets, des corps creux (plastiques simples, films plastiques issus des palettisations), des boîtes de conserve et une révision complète de la filière « Papiers/cartons », en partenariat avec Veolia Propreté. Une réalisation qui lui a valu d’être nominé parmi les 3 meilleurs dossiers du magazine « Direction[s] », dans la catégorie « développement durable »…

L’action présentée consiste principalement à la mise en place d’une filière de récupération des biodéchets, à l’échelle d’un centre hospitalier d’environ 650 lits (dont EHPAD).

Trois intérêts essentiels :

➔ L’intérêt commun pour la planète (réduction de la production de gaz à effet de serre).

➔ Le renforcement de la dynamique « développement durable » initiée dans l’établissement par un comité de pilotage.

➔ La perspective de réalisations d’économies pour le centre hospitalier, chaque tonne d’ordures ménagères récupérée en filière recyclable abaissant la facture d’environ 200 euros par tonne.

Comme les autres établissements de soins, le Centre Hospitalier de Lisieux est confronté depuis de nombreuses années à la problématique de l’élimination des déchets. « Le contexte réglementaire s’est fortement densifié, depuis une quinzaine d’années, notamment avec le à risque infectieux (DASRI). Dans le cadre de sa politique de développement durable, l’établissement s’est doté d’un comité de pilotage, avec implication forte de la direction, dont l’un des premiers travaux a été de recenser et clarifier les procédés pour 21 filières d’élimination de déchets (cytotoxiques, huiles alimentaires, amalgames dentaires, films argentiques, réactifs de laboratoire, mercure, piles ou encore déchets d’équipements électriques et électroniques…) », commente Thierry Lebas, Gestionnaire des risques / Responsable Qualité.