Siam Conseils
- Gilles Gallichet
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Régie ou concession ? Le débat est ouvert !
Crise des finances communales, crise immobilière, réticences ou frilosités des aménageurs d’une part. Volonté de se développer coûte que coûte ou de maîtriser les aménagements, côté communal, d’autre part.
Les nouvelles équipes municipales définissent actuellement leur stratégie urbaine. Doit-on continuer de construire pour répondre aux besoins importants en matière de logement et créer de la richesse fiscale nouvelle ? Si oui, doit-on concéder son opération à un aménageur (Sem ou aménageur privé) ou la réaliser en régie ? Vaste dilemme ! Quelles sont les motivations des communes ?
- Financières : récupérer les frais de gestion, la rémunération et la marge de l’opérateur. Economiser entre 10 et 15 % du bilan suscite les appétits réels de certains élus qui ne redoutent pas la technicité du montage d’une opération immobilière.
- Sociales : économiser ces frais permet de revendre les terrains moins chers et de favoriser une vraie politique sociale et l’accès du plus grand nombre à la propriété.
- De maîtrise de la qualité : l’aménagement d’un nouveau quartier constitue pour certains élus le moment clé d’un mandat municipal. Des élus bâtisseurs décident de garder la maitrise de la qualité en optant pour la régie communale.
- De réponse à l’absence d’aménageurs : dans certains cas, assez nombreux actuellement, les élus décident de retenir la régie, faute de trouver un aménageur en capacité de relever le défi de la ZAC (le déséquilibre d’opération expliquant cette frilosité des opérateurs).
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