La Ville de Versailles renonce au paiement des loyers et des droits de terrasse
Après la mise en ligne du groupe Facebook Covid-19 : vos commerçants se mobilisent et une carte interactive des commerces ouverts, la Ville de Versailles renonce, le temps de leur fermeture, au paiement des loyers et des droits de terrasse.
« Les commerces sont très durement impactés par le confinement. Sans activité, leur situation financière est, pour nombre d’entre eux, devenue critique, notamment dans une ville comme Versailles, du fait du montant élevé des loyers. Si certains propriétaires se proposent d’en réduire le montant, d’autres n’envisagent que dans différer le paiement, ce qui ne fait que reporter le problème, les commerçants n’ayant pu réaliser de recettes durant la fermeture de leur boutique », explique François de Mazières, maire (DVD) de Versailles.
Pour ne pas ajouter de la difficulté à une situation déjà critique, la ville a décidé de soutenir commerçants et restaurateurs, qui ne peuvent plus recevoir de clients en renonçant aux droits de terrasse des cafés et restaurants, ne percevra pas les loyers des emplacements extérieurs des commerçants de l’ensemble des cinq marchés, ainsi que des emplacements situés dans les halles du marché Notre-Dame, dont elle est propriétaire, les loyers des échoppes appartenant à la Ville, dans les Carrés Saint-Louis. Soit un manque à gagner estimé à environ 500 000 euros.
« Bon sens et solidarité »
5 000 premiers masques, fournis par la Région Ile-de-France, ont été distribués aux commerçants restés ouverts, en priorité à ceux qui sont le plus directement en contact avec les clients (épiciers, boulangers, bouchers, primeurs, crémiers, etc.)
« En renonçant au paiement des droits de terrasse des cafés et restaurants ainsi que des loyers des emplacements et échoppes dont elle est propriétaire, la Ville de Versailles fait preuve de bon sens et de solidarité. Convaincus de l’importance dans nos villes du commerce de proximité, déjà trop fragilisé, nous mettons ainsi tout en œuvre pour préserver les commerces existants des conséquences durables de la crise sanitaire historique que nous vivons », conclut le maire.