​La France accueillera, en décembre 2015, le Sommet de la Terre. Nombre de délégués du monde entier prendront le chemin de Loos-en-Gohelle (62), commune emblématique du développement durable. Gilles Gallichet, urbaniste, fait le point avec Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle.

vous pousser à agir ainsi ?

« Je suis mû par la militance. Je n’aurai jamais fini. Que je sois élu ou pas… Il faut sauver le monde de la destruction programmée du XXIe siècle. Lors d’un déplacement dans Paris, j’ai lu une pancarte sur laquelle était écrit : « NE CROYEZ SURTOUT PAS QU’IL N’EST PAS POSSIBLE DE CHANGER LE MONDE A QUELQUES-UNS ». C’est même toujours comme cela que ça s’est passé et ce qu’il y a de bien dans cette phrase, c’est que personne ne peut s’exonérer de sa responsabilité personnelle… ».  Kinésithérapeute de formation, arrière-petit-fils de mineurs délégués, fils de Marcel Caron, maire de Loos-en-Gohelle de 1977 à 2001, Jean François Caron ne peut décidément pas être confondu avec le vulgum politicus : « je ne sais donner de valeur qu’aux actes, ce qui me vaut des difficultés au sein de mon parti avec lequel j’ai un décalage culturel très fort ; car pour les intellectuels, les « y a qu’à, faut qu’on… », je dis toujours que la radicalité des propos, c’est à la portée du 1er venu. Alors que la radicalité des actions et du passage à l’acte, c’est beaucoup plus compliqué ».