​La Mayenne va voter 10 M€ pour amorcer la relance sur le territoire

A l’image du plan FranceRelance, Olivier Richefou, le président du Conseil départemental de la Mayenne, a décidé de lancer une action rebond pour son territoire. Ce plan sera voté le 5 octobre. Il prévoit une enveloppe de 10 millions d’euros, allouée aux communes, aux EPCI et pour réaliser des travaux dans les collèges et bâtiments appartenant à la collectivité.

Référent relance

« Je me réjouis du plan inédit de relance présenté par le Premier Ministre. Et je souhaite qu’il y ait un référent relance dans chaque département, une personne de terrain qui coordonnerait les actions des communes aux côtés des élus locaux », explique Olivier Richefou, Président du Département.

Personnes agiles

Pour endosser ce rôle, l'élu a son idée. « Je pense aux personnes issues du privé, qui auraient le même état d’esprit que ceux que l’on retrouve au sein de la BPI. Des gens agiles, percutants et qui seraient bien perçus. Tout cela prend du temps, même si nous ne devons pas en perdre. La relance, c’est maintenant."

Un plan, trois axes

Pour accompagner le plan gouvernemental, le Conseil département va de son côté voter un budget de 10 millions d’euros.   

​« On a prévu 4 millions d’euros pour les petits projets portés par les communes qui pourront faire appel aux entreprises locales pour de l’aménagement urbain ou la réfection de leurs vestiaires, par exemple. Ces investissements devront être lancés avant juin 2021. »

Hélène Leclerc



Covid-19 : retour sur la situation vécue dans le département cet été

« En publiant des chiffres alarmistes et en annonçant une campagne de dépistage massif, l'ARS a laissé penser que la situation en Mayenne était hors de maîtrise. C’était, à mon sens, exagéré. On a voulu nous refaire le coup du nuage de Tchernobyl, comme si le virus était cantonné à la Mayenne. Or, le virus circule avec les hommes. Nous avons décidé de ne pas écouter l’ARS et de tester les bassins de vie. Résultats : en testant 15 % de la population et en se concentrant sur des bassins de vie, le taux de positivé qui était de 9%, est passé à 5 %. Il est de 2,5 %. En deux mois, nous avons eu un seul décès et deux personnes en réanimation. On a appliqué ce que fait le président Macron. Il écoute le conseil scientifique et prend ensuite des décisions. »