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BAROMETRE ARTHUR LOYD : TOP 30 DES VILLES CREATRICES D'EMPLOIS DEPUIS 2014

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BAROMETRE ARTHUR LOYD : TOP 30 DES VILLES CREATRICES D'EMPLOIS DEPUIS 2014

Alors que les maires s’apprêtent à remettre en jeu leur mandat, Arthur Loyd a identifié, au travers des dernières données publiées par l’Acoss, les 30 villes françaises où les créations nettes d’emplois dans le secteur privé ont été les plus importantes depuis 2014. 

LYON, TOULOUSE ET BORDEAUX SUR LE PODIUM

​Les volumes de créations d’emplois depuis 2014 restent souvent liés à la taille des villes :

• Lyon (+27 854 emplois entre 2014 et 2018), 

• Toulouse (+17 907), 

• Bordeaux (+13 190).

Certaines réussissent même l’exploit d’enregistrer des gains d’emplois supérieurs à ce que leur taille le laisserait présager : c’est notamment le cas de Nantes (+14 477), qui fait mieux que Marseille (+9 358), pourtant trois fois plus peuplée. D’autres villes sont parvenues à redresser la barre. Certaines ont ainsi réussi à recréer davantage d’emplois depuis 2014 qu’elles n’en n’avaient perdus lors de la mandature précédente (2008 – 2014).

C’est le cas notamment de : 

• Strasbourg (+8 302 créations nettes depuis 2014, contre 1 397 destructions de postes pour la période précédente), 

• Rennes (+7 615, contre 2 007), 

• Nice (+ 5 683, contre 5 215), 

• Dijon (+3 101, contre 1 164), 

• ou encore, Valenciennes (+ 2 000, contre 1 440).

« Qui, mieux que les maires, peut endosser le rôle de chef d’orchestre local, et favoriser le développement économique des villes françaises ? Bien souvent, les élus locaux mettent en avant leur bilan en matière de créations d’emplois. Il serait parfois facile de croire qu’une économie locale dynamique est le fruit du hasard, mais il s’agit surtout du résultat d’une combinaison de décisions politiques qui permettent de faire converger sur le territoire aménités urbaines et offre culturelle, capital humain, infrastructures, investisseurs et entreprises. Les créations d’emplois tant revendiquées sont en réalité le résultat des efforts déployés. Il en est de même pour les opérations de transformation urbaine et d’embellissement des villes ; même si la réussite de ces projets ne peut se juger que sur le temps long, elle doit être impulsée par les maires » analyse Cevan Torossian, Directeur Associé du pôle Études et Recherche d’Arthur Loyd. 

LES BANLIEUES, PREMIER EMPLOYEUR DE FRANCE !

​Au sein des aires urbaines françaises, les proches périphéries des villes enregistrent la plus forte dynamique de création d’emplois depuis 2009. Les « banlieues » voient leur rôle s’affirmer dans le paysage économique français : elles affichent une croissance de +8% des effectifs salariés et concentrent près des 2/3 des créations d’emplois en France au cours des dix dernières années, soit 648 600 postes. Au total, les proches périphéries polarisent près de 8,7 millions d’emplois dans le secteur privé en France. Dans les couronnes périurbaines françaises, le redémarrage des créations d’emplois a été plus tardif. Ces espaces voient leurs effectifs salariés progresser de +4% depuis 2009. Dans les plus grandes métropoles régionales, la hausse est de +15%, en lien avec la forte croissance démographique et l’urbanisation de ces espaces. La récente circulaire du Gouvernement aux préfets de régions et départements, préconisant un objectif de « zéro artialisation nette du territoire à court terme » représente un nouveau défi pour les acteurs économiques des espaces périphériques et périurbains. « Avec un fin niveau de détails, cette photographie de l’économie nationale permet d’apprécier des spécificités à l’échelle des régions et des villes. Une tendance générale se dégage au niveau des métropoles et agglomérations françaises, dont le moteur de la création d’emplois ne se situe plus uniquement dans les centres, mais désormais aussi dans les périphéries. Vue sous le prisme de l’économie locale, l’émergence de ces pôles économiques représente de nouvelles perspectives de développement très localisées. On comprend alors que ces nouveaux bassins d’emplois jouent un rôle crucial pour consolider leurs atouts et attirer plus largement de nouvelles populations » explique Cevan Torossian, Directeur Associé du pôle Études et Recherche d’Arthur Loyd.

FOCUS SUR 4 VILLES OÙ LE VOYANT DES CRÉATIONS D’EMPLOIS EST AU VERT DEPUIS 2014

LYON

La ville bénéficie, depuis le début des années 2000, du déploiement de grands projets urbains et économiques. Le pôle numérique de Vaise, dans le 9ème arrondissement, ou le réaménagement de l’ancien secteur industriel de Gerland sont là pour nous le rappeler. Mais l’effervescence économique qui caractérise Lyon depuis 2014 est unique en France (hors Paris) et lui permet d’arriver en pôle position. Au total, 27 854 créations nettes d’emplois ont été recensées dans les arrondissements lyonnais entre 2014 et 2018, un volume presque trois fois supérieur à ce qui avait été enregistré lors de la précédente mandature. La construction de nouvelles tours de bureaux à la Part-Dieu et l’arrivée de nouvelles entreprises laissent présager une poursuite de cette dynamique au cours des prochaines années. Si Lyon bénéficie d’une forte croissance de l’emploi, son rayonnement se diffuse aussi dans les villes de sa périphérie. Celles-ci enregistrent ainsi un gain de 40 820 emplois depuis 2014. Parmi ces villes figurent notamment Saint-Priest, Limonest, Tassin-la-demi-lune, ou encore, Villeurbanne. Cette dernière bénéficie, avec l’opération du Carré de Soie, de la refonte totale d’un vaste territoire désormais très bien relié au reste de la métropole par les transports en commun. Un nouveau quartier de vie s’est ainsi formé et s’étend également sur la commune de Vaulx-en-Velin.


LILLE​

La Capitale des Flandres arrive en 7ème position, et enregistre plus de 8 000 créations nettes d’emplois entre 2014 et 2018, après une progression de 2 549 postes au cours de la mandature précédente. Pôle économique et administratif majeur en France, le rayonnement économique de Lille est notamment symbolisé par le quartier d’affaires Euralille, qui s’est considérablement renforcé au fil du temps. Véritable vitrine pour les voyageurs et décideurs économiques lillois, nationaux et internationaux, il s’agit du lieu d’accueil privilégié des grandes entreprises ; parmi elles, la Société Générale, EDF, Deloitte, SCNF, ou encore, Samsung. Mais le dynamisme économique de la ville de Lille ne se limite pas à son quartier d’affaires. Ainsi, le Vieux Lille et ses nombreux commerces et restaurants constituent également un important pourvoyeur d’emplois au niveau communal. Au total, plus de 1 800 créations nettes d’emplois sont recensées dans ce secteur d’activité depuis 2014. Et le développement de l’économie numérique constitue un nouveau levier de développement pour l’économie lilloise : ce sont désormais 300 entreprises, 200 startups et 4 000 salariés qui sont regroupés à EuraTechnologies, précurseur de la French Tech en France. Et pour ne rien gâcher, c’est dans l’un des anciens fleurons de l’industrie textile (usines Le Blan- Lafont), que se situe aujourd’hui le 1er incubateur et accélérateur de startups de France. Les villes de la banlieue de Lille ont, elles aussi, généré de nombreux emplois : + 14 671 postes entre 2014 et 2018. Le rythme de hausse des effectifs salariés est toutefois légèrement inférieur à celui de la capitale des Hauts de France : +5,2% pour les villes de la périphérie, contre +7,7% pour Lille. Ce qui n’empêche pas certaines villes d’afficher un fort dynamisme : c’est le cas notamment de Lesquin (+14,2%), La Madeleine (+13,3%), ou encore Croix (+19,6%). Le 1er pôle économique de la périphérie lilloise, Villeneuved’Ascq, enregistre également une belle dynamique, avec 3 539 créations nettes d’emplois, soit une progression des effectifs de +8,4% depuis 2014.

MONTPELLIER 

Bien que Montpellier ait perdu récemment son statut de chef-lieu de région, cela n’a pas empêché celle que l’on a longtemps appelé la « surdouée » d’enregistrer une forte croissance de l’emploi entre 2014 et 2018 : + 7 744 unités. Si ce volume demeure finalement en ligne avec la taille de la ville, il n’en reste pas moins beaucoup plus élevé qu’au cours de la mandature précédente. Ville étudiante de premier ordre, Montpellier bénéficie de la présence d’un vivier de compétences permettant aux entreprises d’assurer leur développement. La Cité Intelligente, l’essor de la filière numérique ou encore le développement de l’écosystème lié à la santé viennent illustrer le dynamisme de Montpellier. 

L’aire urbaine de Montpellier s’est considérablement développée et urbanisée au fil du temps, témoin de la forte hausse de la population. Mais les emplois ont suivi la même dynamique. Ainsi, 9 949 créations nettes d’emplois sont recensées au sein de la périphérie de Montpellier entre 2014 et 2018. Avec un taux de croissance des effectifs salariés de +14,2% contre +8,8% pour la commune de Montpellier, les villes de banlieue affichent même un rythme de hausse plus élevé, à l’image de Mauguio, Castelnau-le-lez, Lattes ou Pérols, qui enregistrent toutes une croissance à deux chiffres du nombre d’emplois depuis 2014.


NICE

La capitale azuréenne est l’illustration du dynamisme retrouvé sur le front de l’emploi depuis 2014. Ce sont près de 5 700 créations nettes d’emplois qui sont ainsi recensées, tournant définitivement le dos à une période plus difficile lors de la précédente mandature. Le retour des touristes étrangers explique notamment la hausse des effectifs de l’hôtellerie et du commerce. Mais ce sont dans les services marchands que les créations nettes d’emplois ont été les plus importantes : + 3 965 depuis 2014. Sûrement un signe du renouveau dont fait preuve la ville de Nice ces dernières années, avec le développement de filières économiques audacieuses (TIC, Smart City, Clean techs) et de projets urbains majeurs (tramways, Promenade du Paillon, Grand Arénas, etc.). Toutes proches de Nice, les villes de Cannes, Antibes, Saint-Paul-de-Vence, ou Villefranchesur-mer se distinguent par un même dynamisme. Mais d’autres communes voisines sortent véritablement du lot : c’est le cas notamment de Biot (+31% d’effectifs salariés depuis 2014) et Mougins (+14%), qui accueillent, entre autres, la technopole de Sophia-Antipolis, où se concentrent de nombreux campus de R&D d’acteurs mondiaux des nouvelles technologies : Cisco Systems, Hewlett Packard, Symantec, Huawei, etc…


À PROPOS D’ARTHUR LOYD

Premier Réseau Français de conseil en immobilier d’entreprise avec plus de 70 implantations, Arthur Loyd s’engage dans la réussite de la stratégie immobilière de ses clients et investisseurs. Les équipes les conseillent avec les meilleures analyses et indicateurs pour leur présenter les solutions les plus pertinentes du marché. Le pôle Etudes et Recherche d’Arthur Loyd analyse la conjoncture des marchés et les données socioéconomiques des territoires afin d’offrir aux clients une vue globale sur les biens immobiliers et les facteurs urbains de valorisation. Des analyses précises adaptées à l’environnement et au secteur de chaque client pour transformer les défis d’aujourd’hui en réussite de demain. 

Retrouvez les services et publications sur www.arthur-loyd.com





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