Rythmes scolaires : un an après, les maires d’Ile-de-France font le point
En cette semaine de rentrée scolaire, l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif) dresse un bilan des rythmes scolaires, un an après sa mise en place.
Dans un contacte de baisse de la DGF (Dotation globale de fonctionnement), l’Amif remarque tout d’abord que « la réforme des rythmes scolaires a suscité une grande disparité dans sa mise en place et a renforcé les écarts entre les communes ».
Selon l’association, les difficultés de financement de ces activités sont un des problèmes rencontrés par les communes : « Les aides de l’Etat (…) et les aides apportées par les Caisses d’allocations familiales sont insuffisantes ».Conséquence : « Pour financer les TAP, de nombreux maires ont dû revenir sur le principe de gratuité. »
Deuxième difficultés pour les élus locaux : le recrutement des animateurs. « Le statut des animateurs dans le périscolaire est précaire et n’attire pas les professionnels. Les communes font donc appel aux enseignants volontaires, aux animateurs des villes, au personnel jeune et au tissu associatif ».
Face à ce constat, « l’Amif s’associe à l’AMF pour demander à l’Etat de réévaluer le fonds d’amorçage en fonds de soutien pérenne ».