Économie

• Une "FOLIE" cuturelle qui essaime ...
• Les habitants invitent à vivre leur ville
• BABOCK : de l'usine à la culture...
• Chamonix à l'assaut de l'UNESCO
• Roche-La-Molière invite les artistes à s'exprimer sur ses murs
• Musée des collectionneurs Une vision grandiose pour ré-imaginer Angers
• Toute l'innovation dans un cube
• Collectivités et grande distribution : des défis communs

Technologie

• Les caméras thermiques régulent les traversées piétonnes
• Des vélos partagés, mais sans station
• La maison fabriquée avec une imprimante 3D est sortie de terre

Social

• Du "court-voiturage" pour les trajets du quotidien
• Le bus numérique connecte les séniors

Environnement

• Caen la mer met à l'essai la végétalisation de son tramway
• Cannes réinvente ses plages et sa croisette
• Bus électriques à Rennes : l'heure du test !

​Plus qu’un héritage ou la préservation de traditions, l’action des collectivités territoriales en faveur du patrimoine et de la culture fonde l’identité, les spécificités des villes, des territoires, mais aussi de leur développement. Au-delà de la nécessaire protection, gestion et valorisation des biens patrimoniaux, les enjeux des collectivités passent désormais par l’exigence de rendre toujours plus accessible la culture, et par le besoin d’inventer de nouveaux symboles.

Les Micro-Folies, itinérantes et éphémères, emmènent ainsi la culture au plus près des populations, en redéfinissant, en outre, les voies d’intérêt. Les Mureaux, quant à elle, entame avec ses habitants une démarche sans équivalence pour définir ses caractéristiques et promouvoir les éléments touristiques qui fondent son identité remarquable. Angers, riche d’une longue histoire, écrit, de son côté, son avenir et élève des espaces et des monuments nouveaux…

L’HÉRITAGE, QUESTION D’AVENIR

Cette volonté de créer culturellement (comme Roche-la-Molière), de se réinventer patrimonialement (à l’image de La Courneuve) trouve un écho avec les démarches d’introspection menées par d’autres collectivités. « Quelles pratiques, représentations, expressions, connaissances et compétences nous déterminent ? Quel héritage « immatériel » a-t-on reçu et devons-nous transmettre ? » À ces questions, Chamonix a notamment décidé de répondre en faisant reconnaître l’alpinisme comme « patrimoine immatériel » à l’Unesco. Une appréciation internationale d’une pratique mondialement connue née dans les Alpes. Offrir aux citoyens un sentiment d’identité à leur environnement, une meilleure appréciation des patrimoines culturels (visibles et invisibles) qui le entourent, accroît, au même titre que l’économie, l’efficacité des territoires. Un engagement dont les collectivités sont pleinement conscientes, puisqu’il définit aujourd’hui la qualité de l’héritage qui sera légué aux futures générations.